L’avortement chez les jeunes :
spécificités de l’IVG pour les mineures

L’avortement chez les jeunes soulève souvent de nombreuses questions. La loi permet à toutes femmes enceintes quel que soit leur âge ne désirant pas poursuivre sa grossesse de l’interrompre.
La femme mineure formule sa demande seule pour éviter toute pression extérieure.

Le consentement des parents ou la présence d’un adulte accompagnant lors de l’avortement chez les jeunes

Concernant ​l’avortement chez les jeunes​, le ​consentement des parents ​est d’abord recherché.
Il est proposé aux mineures de demander si cela est possible, le consentement d’un des parents ou du représentant légal.
Toutefois si le consentement des parents n’a pu être obtenu ou si la jeune femme mineure désire garder le secret concernant sa démarche d’IVG, elle peut le faire et devra être accompagnée par la personne majeure de son choix.

Une attestation de consentement du père ou de la mère ou une attestation désignant la personne majeure accompagnante sera nécessaire à la réalisation de l’IVG par le médecin ou la sage-femme.
Si elle le souhaite, la jeune femme mineure peut bénéficier de l’anonymat total dans sa démarche d’avortement.

Une consultation psycho-sociale obligatoire pour accompagner l’avortement chez les jeunes

Concernant l’avortement chez les jeunes, la consultation psycho-sociale préalable à l’IVG est obligatoire pour toutes jeunes femmes mineures.
La consultation psycho-sociale préalable à l’IVG permet une écoute, un soutien, beaucoup d’information et de conseils si besoin.
Si la jeune femme mineure veut conserver le secret de sa démarche d’IVG, elle pourra être conseillée sur le choix de la personne majeure accompagnante.
Une attestation d’entretien doit lui être délivrée. Ces attestations seront à remettre au médecin ou à la sage-femme.